Rencontre avec Jeanne en «gilet vert», cet été, à Charles de Gaulle-Etoile
Vous avez peut-être déjà eu l’occasion d’échanger avec ces agents pour obtenir un itinéraire ou de l’aide concernant l’achat d’un titre de transport: des agents saisonniers appelés « gilets verts » renforcent les effectifs dans les gares et stations de la RATP pendant la période estivale notamment. Ils sont évidemment présents sur la ligne A. Présents 7 jours sur 7, de 10h à 18h, pour répondre à vos questions, vous conseiller sur vos trajets et sur les titres de transport les mieux adaptés à vos besoins, ils tiennent un rôle essentiel pour vous permettre de voyager en toute sérénité.
Pour en savoir plus sur ce travail saisonnier, j’ai rencontré Jeanne, étudiante en droit et « gilet vert » en gare de Charles de Gaulle-Etoile en juillet.
Sophie : Bonjour Jeanne, quand as-tu débuté ton contrat ? Quel a été ton parcours pour devenir « gilet vert » ?
Jeanne : J’ai débuté le 3 juillet et je le termine le 27 juillet, en fin de mois.
Je suis devenue « gilet vert » grâce à une connaissance qui m’a parlé de ce job et a transmis mon CV. J’ai, ensuite, passé un entretien. Parler plusieurs langues est l’un des critères de sélection les plus importants: c’est indispensable, compte tenu du nombre de touristes étrangers qui viennent à notre rencontre. Or, je parle français, anglais et allemand et c’est, entre autres, ce qui m’a permis d’être engagée.
S : En quoi ça consiste exactement être « Gilet vert » ? Peux-tu me décrire une journée type par exemple ?
J : Je débute ma journée à 10h. Dès mon arrivée en gare, je renseigne et j’oriente les voyageurs, principalement les touristes étrangers, sur leur trajet.
A Charles de Gaulle –Étoile, nous sommes trois « Gilets vert » en ce moment et nous parlons anglais, espagnol et allemand.
Nous sommes sollicités pour tous types de demandes: une question sur un itinéraire, sur l’achat d’un titre de transport ou bien une demande de renseignements sur les monuments ou quartiers à visiter.
Notre rôle est d’orienter et d’informer les voyageurs au maximum pour faciliter leur trajet.
S : Si tu devais me parler de ton expérience sur le terrain, que me dirais-tu ?
J : Nous sommes sollicités en permanence par les touristes, il faut toujours être opérationnel.
Ce n’est pas de tout repos, mais cela reste quand même un métier agréable car nous sommes énormément remerciés par les clients/touristes. La semaine dernière un groupe de touristes japonaises a même insisté pour que j’accepte un paquet de gâteaux simplement parce que je les avais aidés à retrouver leur chemin (rires). C’est toujours agréable de se sentir aussi utile !
S : J’imagine que cela ne doit pas toujours être facile pour autant d’être face aux clients, surtout lorsque tu es leur seule interlocutrice ?
J : De temps en temps on fait face à des clients désagréables. Ça arrive bien sûr, mais c’est généralement parce qu’ils ont subi un incident sur leur trajet ou bien rencontré un problème avec leur titre de transports. Dans ces cas-là, on prend sur nous et on reste courtois en proposant notre aide. On fait notre travail tout simplement. (sourire)
Au fil de la discussion, la plupart des gens comprennent que nous sommes là pour eux et même les moins agréables deviennent finalement très sympathiques.
Intéressant cet interview j ai eu l occasion d avoir affaire à des gilets verts l année dernière et ce job est important je pense surtout pour les touristes parfois un peu perdus dans les dédales des transports
Intéressant cet interview les gilets verts sont utiles dommage que parfois ils ne connaissent pas très bien les solutions de remplacement mais bon pour terminer sur une note positive au moins ils sont souriants